15 de Julio 2014
Hoy me obsesioné, llevo todo el día escuchando distintas versiones de esta pieza, tanto que hace un momento me pareció ver en el cuarto de los triques unos esqueletos bailando.
La pieza está inspirada en un poema de Henri Cazalis (tal vez lo conozcan también como Jean Lahor -pseudónimo). La música es de Camille Saint-Saëns.
Les dejo la versión original del poema, y una video con la versión vocal para que aprecien la eufonía. Les recomiendo darle play y seguir la letra.
Zig et zig et zig, la mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.
Le vent d’hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls;
Les squelettes blancs vont à travers l’ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,
Zig et zig et zig, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs,
Un couple lascif s’asseoit sur la mousse
Comme pour goûter d’anciennes douceurs.
Zig et zig et zag, la mort continue
De racler sans fin son aigre instrument.
Un voile est tombé! La danseuse est nue!
Son danseur la serre amoureusement.
La dame est, dit-on, marquise ou baronne.
Et le vert galant un pauvre charron -
Horreur! Et voilà qu’elle s’abandonne
Comme si le rustre était un baron!
Zig et zig et zig, quelle sarabande!
Quels cercles de morts se donnant la main!
Zig et zig et zag, on voit dans la bande
Le roi gambader auprès du vilain!
Mais psit! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté
Oh! La belle nuit pour le pauvre monde!
Et vive la mort et l’égalité!
Y ahora algunas versiones animadas, porque el mundo es mejor con esqueletos que bailan.
No hay comentarios:
Publicar un comentario